5 août 2010

14 000 mots, c'est trop long

Je suis une traductrice qui travaille très efficacement sous la pression. Les urgences, c'est ma raison de travailler. Le temps passe vite et je me sens accomplie quand je remets une bonne traduction dans des délais plus que serrés.

L'été, il y a généralement moins d'urgences en raison des vacances. Les auteurs de textes se font rares et les clients en profitent pour nous envoyer les briques qu'ils n'ont pas eu le temps d'envoyer à la traduction. Alors l'été est long. Les textes sont longs. Le temps est long.

Toutes les raisons sont bonnes pour se divertir et abandonner l'interminable revue de la littérature sur la mobilité des groupes criminels que je suis en train de traduire.

Il ne reste plus que cinq jours et demi de travail avant les vacances. Des vacances que je n'ai pas eu depuis Noël. Je ne referai plus jamais cette erreur. Mon cerveau n'en peu plus. Il n'est certainement plus à la hauteur d'un "Ph.D." qui se passionne pour l'étude de la criminalité. Délivrez-moi de cette torture!

1 commentaire:

  1. Je te comprends tellement! Je reviens d'Hawaii et je dois 'travailler' pendant deux semaines avant de tomber officiellement en vacances pour les deux dernières d'août...

    alors mon cerveau est complètement au neutre, et ma motivation à zéro.

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