Je me le répète. Je le savais en faisant le choix de venir m'installer en Outaouais que je serais physiquement loin de la Gaspésie. Je le savais que s'il arrivait quelque chose là-bas, je ne pourrais pas être là rapidement, et je ne pourrais même pas y aller en une fin de semaine. Je dois attendre que le pire se produise pour me rendre sur place et prendre mes congés. Peu importe les moments durs qui précèdent le pire.
Mais c'est quand ça se produit pour vrai et qu'on veut réellement être là-bas qu'on réalise. Tant que ça n'arrive pas pour vrai, on ne peut pas s'imaginer à quel point c'est pénible de ne pouvoir rien faire et d'être à l'autre bout du monde à pleurer toute seule. À ne pas pouvoir serrer la main de sa grand-maman dans le coma à l'hôpital. À ne pas pouvoir serrer sa maman dans ses bras pour la réconforter parce qu'en plus de voir partir sa mère, sa fille est loin. Je le réalise là.
Je t'aime grand-mère, maman et toute la famille.
Je pense à vous xxx
RépondreSupprimerJe te comprends tellement! Je vis la même chose. Appelle-moi si tu veux et j'arrive avec un bouteille de vin... ou des kleenex! ;-)
RépondreSupprimerIl semble que ce soit le prix de l'exil. C'est pas facile.
RépondreSupprimerJe te souhaite bon courage!