2 février 2010

On récolte ce que l'on sème

Ma grand-mère avait des dizaines d'amis. Elle a aidé des centaines de personnes dans sa vie. Elle avait le coeur sur la main et elle était la femme la plus généreuse que je connaisse.

Nous avons vite pu observer le retour du balancier. C'est commun en Gaspésie, quand il y a un décès, les coudes se serrent et les amis s'occupent des repas afin que la famille du défunt n'ait pas à se casser la tête avec ce détail.

Seulement dans ma famille immédiate, nous avons reçus des gâteaux, des pâtisseries, des carrés aux dattes, un jambon, de la salade de légumes, des petits pains, etc. Et toutes les soeurs de ma mère en ont reçu autant.

Le vendredi, entre les visites au salon funéraire de l'après-midi et du soir, les amis de mes parents avaient préparé un buffet digne du Buffet des continents. Nous étions environ 80 dans la salle (tous des membres de la parenté) et nous n'avons pas pu manger tout ce qu'il y avait. Nous sommes chanceux de vivre dans une telle abondance.

Si je pense au positif de cette épreuve, j'ai été heureuse de revoir des cousins/cousines que je ne vois maintenant que trop peu souvent. J'ai été chanceuse d'être témoin d'autant de générosité et d'amour. J'ai aimé passé du temps avec ma famille qui me manque en permanence. J'ai été heureuse de rendre hommage une dernière fois à ma belle grand-mère.

Je suis fière d'avoir hérité de belles valeurs et je suis fière d'être Gaspésienne.

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